Portrait

Au menu de la Table de Cana Marseille : la labellisation RSEi

 

Après dix années en tant que chargée de développement, Floriane Rieu a été nommée, il y a six mois, à la tête de l’entreprise d’insertion, la Table de Cana Marseille. Convaincue des impacts positifs générés par toute démarche RSE, la nouvelle dirigeante a embarqué sa structure vers la labellisation RSEi (Responsabilité Sociétale des Entreprises inclusives).  

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre entreprise ? 

La Table de Cana Marseille s’inscrit dans une dynamique nationale avec plus de dix Table de Cana sur le territoire. L’aventure a commencé par l’initiative d’un prêtre jésuite qui, en 1985, a décidé de proposer aux sans domicile fixe de travailler dans une structure dédiée à la préparation de repas. La Table de Cana Marseille a aujourd’hui 28 ans et exerce son activité dans deux domaines : la restauration collective (environ 40% de son activité) et l’activité traiteur (60%). Elle salarie et accompagne 27 équivalents temps plein d’insertion. 

Pourquoi vous êtes-vous lancés dans la démarche RSEi ? 

En 2018, nous avons travaillé à une grande remise à plat de l’entreprise, tant dans le domaine économique, avec l’agrandissement de nos locaux pour répondre à la hausse de notre activité,  qu’environnemental et social. En lien avec nos activités de restauration, nous avons centré nos efforts sur deux chantiers : l’amélioration des conditions de travail de nos salariés et, en parallèle, la minimisation de nos impacts environnementaux. Avec ces évolutions, il nous a semblé important de formaliser et rendre plus visible notre démarche. Le label RSEi répond à ce besoin, tout en nous incitant à faire toujours mieux dans cette triple dimension, économique, sociale et environnementale. 

Où en êtes-vous dans la démarche de labellisation ? 

Nous venons de lancer la démarche de labellisation en interne. En octobre, nous avons réalisé l’autodiagnostic. Cet outil, accessible à tous ceux qui veulent se lancer dans la démarche, est très complet. Il nous a rapidement permis d’identifier nos pistes d’amélioration, comme l’audit interne ou la RGPD ou encore la gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Nous avons ensuite participé à deux ateliers avec d’autres entreprises se lançant également dans la labellisation, animés par un formateur RSEi. Il est toujours intéressant d’échanger les uns avec les autres pour partager les bonnes pratiques, mais aussi pour avancer ensemble.   

Le travail avec les parties prenantes est très important pour vous, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? 

Tout à fait, le travail avec nos partenaires a été au cœur de notre démarche précédente et nous comptons le poursuivre en nous appuyant sur le label RSEi. Lorsque nous avons voulu diminuer notre impact écologique, nous avons ainsi associé nos fournisseurs et notre centrale d’achat à nos réflexions et nos pistes d’actions. Nous comptons aller plus loin avec eux, en leur demandant, pourquoi pas dans un second temps, de rejoindre notre comité RSE. 

L’implication de nos salariés est également pour nous un enjeu clé. Jusqu’alors, notre démarche était plutôt descendante : nous organisons chaque mois une séance de sensibilisation sur un sujet donné (compostage, gestion des fluides) et nous planifions des événements avec eux en externe sur des thématiques environnementales. En octobre, nous avons, par exemple, participé à une session de ramassage de déchets. Aujourd’hui, avec le label RSEi, des pistes nous sont aussi données pour les associer encore plus étroitement à notre politique RSE.

Pour en savoir plus : 

  

S’abonner à notre newsletter

Le meilleur de La fédération des entreprises d’insertion dans votre boîte mail !

Retour en haut