Documentations

Cahier N°1 de l’Observatoire : IAE et handicap

Retour sur les résultats de l’enquête lancée en juillet 2015 par la fédération des entreprises d’insertion avec la Fnars, CHANTIER école, Envie, l’APF, l’UNAPEI et l’Union nationale des entreprises adaptées (UNEA). Objectif : décrypter les coopérations entre le secteur de l’insertion et celui du handicap, souvent perçus comme éloignés et cloisonnés et pourtant…

1er résultat : plus d’1 entreprise d’insertion sur 3 développe des coopérations économiques avec les structures du handicap.

2ème résultat : 81% des entreprises d’insertion ayant répondu à l’enquête accompagnent des salariés en insertion vers l’obtention RQTH (Reconnaissance de la Qualité du Travailleur Handicapé).

Principales raisons de ces coopérations

Développer la complémentarité de leurs compétences ; dégager une force collective auprès de leurs partenaires ; accéder à de nouveaux marchés sont les principaux facteurs déclencheurs de leurs coopérations économiques.

Les raisons de leurs coopérations sociales sont quand-à-elles guidées par leur volonté de construire des parcours professionnels sécurisés, de répondre à des publics aux caractéristiques proches (Insertion et handicap) ou encore de pérenniser les postes d’accompagnement socio-professionnel et encadrants techniques.

Plusieurs entreprises d’insertion à l’image de Presta Terre, en Alsace, ou de Trait d’union, en Pays de la Loire, ont ainsi développé des coopérations fortes avec le secteur du handicap allant jusqu’à créer une entreprise adaptée complémentaire de l’entreprise d’insertion, tant les modèles d’entreprise d’insertion et  d’entreprise adaptée ont des similitudes en termes de positionnement sur le marché, et d’accompagnement des personnes. D’autres, comme EPI, entreprise de travail temporaire d’insertion en Rhône-Alpes, ont pallié à l’absence d’agence d’intérim dédiée au handicap en créant une ETTi qui compte plus de 20% de travailleurs handicapés dans son effectif.

Des entreprises avant tout territoriales

Chiffres et témoignages à l’appui, les coopérations entre EI et EA existent bien sur le terrain, brossant avant tout le portrait d’entreprises territoriales, avant d’être d’insertion ou de handicap, et qui, en prise directe avec leur environnement, travaillent à la construction de parcours cohérents et sécurisés au bénéfice des personnes en situation d’exclusion ou de handicap ; ce dont se félicitent Sébastien Citerne, Directeur général de l’UNEA et Olivier Dupuis, Secrétaire général de la fédération des entreprises d’insertion qui conclut ce premier cahier de l’Observatoire par ces mots :« Nos modèles sont l’exemple de l’hybridation, de l’économique et du social, du privé et du public. Allons au-delà et soyons des creusets d’hybridation de partenariats, de filières, de projets. Nos deux fédérations y travaillent désormais ensemble, pour à la fois accompagner le développement de nos entreprises et augmenter leur impact social sur le territoire. »

Ce Cahier N°1 de l’Observatoire IAE et handicap, cap ou pas cap ? est téléchargeable ci-dessous et consultable en ligne.

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