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[RECTO VERSO] Le Contrat engagement jeunes

Adieu Garantie Jeunes, bonjour Contrat engagement jeunes ! Depuis le 1er mars 2022, le CEJ a remplacé la GJ. Derrière le changement de façade, il y a de vraies nouveautés, à commencer par l’élargissement du périmètre des bénéficiaires. Il reste cependant certains incertitudes ou des questions qui restent en suspension, qui accompagnent la mise en oeuvre de tous les nouveaux dispositifs.

Le Contrat engagement jeunes est en place depuis le 1er mars dernier. Il s’agit d’un vrai contrat signé entre Pôle emploi ou la Mission locale et le “Jeune” dont le diagnostic personnel et professionnel a fait apparaître une véritable motivation, un vrai désir d’engagement pour mener à bien son projet professionnel.

Le dispositif est ouvert à un public de 16 à 25 ans révolus, voire 29 ans révolus pour les personnes reconnues handicapées. Il l’est également aux travailleurs indépendants et même aux salariés qui ont un emploi précaire, en général des temps partiels et des emplois de type “job étudiant” (sachant qu’être étudiant vous disqualifie pour un accompagnement au titre du CEJ).

Autre nouveauté : le droit à l’allocation “CEJ”, qui peut être versée afin d’aider financièrement le bénéficiaire de l’accompagnement, est décorellé de l’accompagnement proprement dit. En clair, il est possible de percevoir des revenus ET d’être accompagné au titre du CEJ.

Le rythme de l’accompagnement est plus soutenu qu’à l’époque de la Garantie Jeunes puisque désormais, la personne accompagnée est mobilisée pour 15 à 20 heures par semaine, en principe pendant 12 mois. Elle accomplit alors, en séances collectives ou individuelles, un ensemble d’actions décrites dans un plan élaboré avec un conseiller dédié de Pôle emploi ou de la Mission locale : apprentissage de la langue, rédaction d’un CV, préparation aux entretiens d’embauche, construction d’un parcours de formation, PMSMP, parcours IAE, service civique, BAFA…

C’est évidemment sur la question de l’articulation avec le parcours IAE qui peut être prescrit en cours d’accompagnement “CEJ” qui se pose. A cet égard, il est important de noter, d’une part, que l’accompagnement au titre du CEJ s’adapte afin de laisser au “Jeune”, par exemple, la possibilité de signer un contrat de travail de 35 heures en Ei (le CEJ est maintenu, mais son contenu est allégé) et, d’autre part, que le plafond des 150 heures travaillées, autrefois opposable aux ETTi en matirère de Garantie Jeunes, a sauté. En revanche, le fait d’être recruté par une structure de l’IAE (quid des indépendants ?) est incompatible avec le versement de l’allocation CEJ dont peut bénéficier le “Jeune” en fonction de sa situation fiscale.

Retrouvez l’ensemble de ces points, et d’autres encore, dans le nouveau format “Recto-Verso” inauguré par le Pôle juridique de la fédération avec cette idée de se concentrer sur l’essentiel à savoir sans trop s’embarrasser de détails : si le diable s’y niche parfois, il vous suffira de solliciter la fédération régionale pour obtenir des précisions sur le sujet qui vous préoccupe.

Et n’oubliez pas que les informations qui vous sont données sont nécessairement synthétiques et incomplètes. En cas de questions, rapprochez-vous de la fédération régionale !

Le Pôle juridique

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