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DE NOUVELLES AMBITIONS POUR LE PACTE IAE !

 

Cette rentrée 2022 annonce la fin prochaine du Pacte d’ambition pour l’IAE. Présenté au président de la République en septembre 2019, il a été le guide et le levier d’une forte ambition collective. Pendant ces trois dernières années, l’ensemble des SIAE, les entreprises sociales inclusives en tête (Ei, ETTi, EiTI), ont fortement grandi, accompagnant toujours plus de personnes.

Après ces années, intenses, dont nous rendrons compte dans les prochaines semaines, rythmées par le Pacte d’ambition et soutenues par un budget sans précédent, quelle est la prochaine étape pour l’insertion par l’activité économique ?

Ce n’est pas en tout cas au moment où l’emploi va mieux qu’il faut relâcher l’effort. Bien au contraire ! La prise en compte des plus vulnérables est un impératif social, c’est aussi une nécessité économique qui doit embarquer toutes les entreprises pour intégrer durablement des personnes qui ont regagné confiance et compétences grâce à leur parcours d’insertion.

Pour la fédération et ses adhérents, cette étape sera nécessairement plus qualitative. Avec comme priorité la formation des salariés en parcours d’insertion. Parent pauvre du Pacte d’ambition, la formation doit devenir un pan central du parcours. Pour cela, la fédération propose un double changement. Un changement de mécano, en expérimentant une formule d’aide à la formation aux postes d’insertion, et un changement de braquet, en doublant le budget investi par l’Etat à la formation des salariés en insertion.

Une partie du secteur, et tout particulièrement les entreprises d’insertion, s’essouffle à essayer de fonctionner au sein d’un PIC IAE inadapté aux besoins de simplicité et de prévisibilité. Sur le budget, l’effort de l’Etat est significatif en masse, avec 79 millions d’euros dévolus au PIC IAE, il est faible rapporté aux individus, avec environ 200€ par an et par personne en parcours d’insertion. Soit une dizaine d’heures de formation… totalement insuffisantes pour acquérir de nouvelles compétences.

Le saut qualitatif peut se combiner à l’objectif de développement de l’offre d’insertion, avec des entreprises sociales inclusives qui ont encore des capacités de croissance et d’innovation pour sans cesse réinventer leur mission sociale. Si le rythme sera moins intensif que le cycle qui s’achève, le secteur doit continuer à se transformer et grandir pour faire grandir ceux qu’il accompagne.

C’est cette ambition renouvelée pour faire mieux et plus que la fédération a présentée au ministre du Travail, Olivier Dussopt, en lui réaffirmant la volonté de la fédération d’être au côté de la puissance publique pour contribuer et agir au service des plus fragiles. C’est aussi celle qu’elle portera auprès des parlementaires pour qu’en ces temps de forte contrainte budgétaire, l’insertion conserve une trajectoire de développement pour accompagner un acte II du Pacte IAE toujours aussi ambitieux.

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