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La Table de Cana cuisine l’avenir autrement
Traiteur événementiel reconnu en Île-de-France, La Table de Cana Antony conjugue excellence culinaire et mission sociale depuis quarante ans. Avec un modèle mêlant performance économique, insertion par l’activité et engagement territorial, l’entreprise poursuit sa croissance tout en consolidant son impact auprès de publics éloignés de l’emploi.
Une entreprise historique de l’insertion
La Table de Cana Antony est l’une des plus anciennes entreprises d’insertion du secteur traiteur. Constituée en société anonyme, elle porte une organisation singulière : son actionnaire principal est une association de bénévoles, engagée auprès des salariés en insertion, tant dans leur accompagnement que dans leur parcours vers l’emploi.
L’entreprise déploie deux activités principales :
- un laboratoire traiteur de 700 m² à Antony, capable de produire pour des prestations allant jusqu’à 3 000 convives ;
- l’exploitation de cafés-espaces de restauration sur des sites prestigieux parisiens, comme l’Institut du monde arabe ou le Musée de Cluny, ainsi qu’un café sur le plateau Paris-Saclay.
Avec 48 salariés en insertion et une vingtaine de permanents, La Table de Cana Antony intervient sur des événements de tailles différentes (réception de mariage, séminaire, événements culturels…). Elle travaille aussi bien avec des institutions publiques (ministères, universités, chambre de commerce…) que de grandes entreprises privées (Crédit Agricole, Thalès, Orange) ou des particuliers.
Former, accompagner, insérer : un modèle qui transforme
La mission sociale est au cœur de l’entreprise : La Table de Cana Antony accueille majoritairement des personnes migrantes, mais aussi d’anciens détenues, ou encore des salariés présentant des handicaps non reconnus. Les postes proposés, essentiellement en cuisine et en logistique, permettent aux salariés de se former aux gestes professionnels qui préparent aux métiers de la restauration.
Les freins à l’emploi sont souvent lourds : logement, maîtrise du français, santé, mobilité. L’entreprise mène un accompagnement ciblé, notamment :
- mise en place de cours particuliers de français, financés par le Département des Hauts-de-Seine (92) ;
- soutien actif dans les démarches administratives, y compris pour les demandes de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ;
- aide ponctuelle au logement via l’association actionnaire (hébergement temporaire, stockage des affaires…).
L’entreprise a également renforcé son accompagnement avec la création d’un parrainage à l’arrivée, permettant de détecter rapidement les difficultés et d’y répondre efficacement.
Si les sorties positives sont variables (autour de 40 % en 2025), La Table de Cana travaille au renforcement de son modèle, notamment via la création de parcours diplômants (CAP, titres professionnels cuisine), une demande forte des salariés en parcours d’insertion.
Entre performance économique et responsabilité sociale
La Table de Cana Antony revendique un positionnement de traiteur de moyenne gamme, avec un haut niveau d’exigence culinaire. Ses trois chefs, issus de la gastronomie classique, transmettent leur savoir-faire aux salariés.
Face à un marché très concurrentiel, l’entreprise met en avant :
- la qualité de ses prestations ;
- la force de son engagement social ;
- son expérience auprès de clients prestigieux ;
- une communication renouvelée, illustrant l’équilibre entre excellence et insertion.
Pour renforcer encore ses engagements, l’entreprise s’engage dans la certification ISO 20121, norme RSE des métiers de l’événementiel. Une démarche structurante qui touchera notamment le choix des fournisseurs, l’amélioration des processus internes et la valorisation de l’impact.
Avec un chiffre d’affaires de 3,7 M€, l’entreprise vise désormais une montée en puissance progressive afin de consolider ses équipes, notamment via le recrutement futur d’un(e) DAF ou d’un(e) deuxième CIP.
Un esprit collectif et engagé
Karine Sanouillet, directrice générale depuis un an, souligne l’importance du rôle de la Fédération des entreprises d’insertion :
- représentation auprès des pouvoirs publics, essentielle notamment autour des débats budgétaires ;
- soutien auprès des DREETS et des acteurs institutionnels ;
- partage de bonnes pratiques dans un secteur où l’insertion présente des enjeux techniques, juridiques et humains spécifiques.
La Table de Cana Antony souhaite renforcer encore ses liens avec la FEI, notamment en partageant davantage ses besoins, ses projets et ses enjeux opérationnels.
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