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Le Petit Magasin Sauvy : La boutique sociale et solidaire

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Sylvie Gipulo, je suis directrice du pôle insertion de l’association Sauvy dont le siège se situe à Perpignan. Notre pôle est composé de deux branches : une branche médico-sociale (dont un établissement médico-sociale, deux micros structures d’addictologie, ainsi qu’un dispositif TAPAJ : Travail Alternatif Payé À la Journée, à destination des jeunes consommateurs en errance) et la branche IAE (avec deux chantiers d’insertion, un chantier d’insertion en maraîchage bio sur le département des Pyrénées-Orientales, un chantier d’insertion portant une boutique solidaire textile sur Narbonnes et enfin une entreprise d’insertion, le petit magasin sauvy Perpignan sur une boutique solidaire textile et alimentaire). 

Pouvez-vous décrire votre entreprise, votre activité en quelques mots ?

L’entreprise d’insertion, le Petit Magasin Sauvy, est une boutique sociale et solidaire qui est implantée dans le quartier prioritaire du Bas-Vernet. Nous avons 5 CDDI sur une surface de vente de 450 m2 avec un rayon textile et une épicerie sociale et solidaire.

En ce qui concerne le textile, nous avons passé une convention avec la fondation KIABI, qui vise à ce que le groupe cède les collections invendues que nous remettons en circuit de vente auprès des personnes en difficultés sur le plan économique et social.

L’épicerie sociale et solidaire est quant à elle labellisée ANDES. Nous avions répondu à un appel à projet national d’ANDES visant à créer  300 épiceries solidaires en France. 

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à créer une entreprise d’insertion ?

Il s’avère que notre association a eu deux opportunités au même moment. En premier lieu la sollicitation de KIABI, qui est venu nous rencontrer pour nous présenter le concept “le petit magasin“ en vue d’une éventuelle collaboration. 

En parallèle, l’appel à projet national d’ANDES visant à créer des épiceries sociales et solidaires est paru.

Les deux concepts répondant au modèle économique d’une entreprise d’insertion, nous avons décidé de passer le cap et de créer cette entreprise d’insertion.

Quels sont vos projets ? Avez-vous un projet de création de nouvelle activité? 

Prochainement, l’objectif serait de déployer deux autres petits magasins à l’échelle régionale. 

En parallèle nous travaillons depuis plusieurs mois, sur la création d’une entreprise d’insertion “Agri-Agricole”. L’idée serait de créer un élevage de poules pondeuses bio, sous des parcs photovoltaïques, dans une petite commune du département. Bien évidemment, ça sera une entreprise d’insertion. 

Pouvez-vous partager une belle histoire de votre entreprise (une sortie positive…) ?

Étant donné que nous avons ouvert il y a peu de temps, nous n’avons pas encore de sortie positive. Si ce n’est que c’est notre ouverture qui est tout de même une belle histoire. 

Pourquoi avoir choisi d’adhérer à la FEI Occitanie ?

Pour moi l’adhésion à la fédération est une évidence, je ne me suis absolument pas posé la question de savoir si j’adhérerai ou pas. Tout d’abord quand on est acteur de l’insertion par l’activité économique nous connaissons la fédération. Personnellement, j’ai toujours suivi le parcours de la fédération, même quand je n’étais pas adhérente. Je suis convaincu par la force du réseau . Et pour finir, je dirai que pour le développement de nos entreprises nous nous sommes sentis épaulés, et  nous avons pu compter sur l’équipe de la fédération des entreprises d’insertion Occitanie. 

Êtes-vous présents sur les réseaux sociaux ? Lesquels ?

Oui, nous avons une page Facebook et un compte LinkedIn.

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