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Le Re’N’Art : Ressourcerie, maraîchage, bistrot

Pouvez-vous vous présenter ?

Cécile Coureau, gérante de la société coopérative Re’N’Art. 

Pouvez-vous décrire votre entreprise, votre activité en quelques mots ?

Le Re’N’Art a ouvert ses portes le 7 mars 2020…et les a donc immédiatement refermées ! Nous sommes structurés autour de trois domaines d’activités, à savoir la vente de biens d’occasion via la ressourcerie qui s’inscrit dans le cadre du plan prévention déchets. Nous avons un réel objectif de réemploi avec la traçabilité  des flux entrants et sortants.

Notre deuxième secteur d’activité est la restauration, qui est en pleine croissance. Il s’agit d’un petit bistrot convivial ouvert les midis du mercredi au samedi et le samedi soir. 

Le dernier pôle d’activité, l’animation, a pour objectif de faire vivre le site et notamment le restaurant le samedi soir. Nous proposons une offre socio-culturelle variée et complémentaire à l’offre actuellement en place sur le territoire.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à créer une entreprise d’insertion ?

En réalité, ça c’est fait tout seul ; pour moi c’était une sorte d’évidence. Personnellement, je n’aime pas le cloisonnement ; je voulais créer un lieu qui oeuvre à la fois pour l’écologie et pour l’humain, car je ne vois pas comment l’un peut vivre sans l’autre. Le but : un projet qui s’articule autour d’écologie, social et économique ; alors naturellement, nous en sommes arrivés à l’entreprise d’insertion.

Quels sont vos projets ? Avez-vous un projet de création de nouvelle activité? 

L’idée en ce moment est de développer le pôle animation/ événementiel. À partir de mai, nous allons pouvoir reprendre les spectacles en extérieur, avec une jauge plus élevée. L’idée est également de développer cette année les ateliers collaboratifs (en fonction de l’avancée des travaux à l’étage) : ateliers couture et conseil informatique dans un premier temps ; puis sur le long terme, des initiations logiciels libres, des ateliers customisation d’objets et de meubles. Nous souhaitons développer l’aménagement des surfaces extérieures, notamment avec la reprise du potager, dont l’objectif initial est de pouvoir alimenter le restaurant.

Pouvez-vous partager une belle histoire de votre entreprise (une sortie positive…) ?

Je dirai un petit miracle qui nous a permis d’éclore. Le projet a été lancé par moi même en 2017, j’étais accompagnée par 15 personnes mais nous n’avions pas de ressources. Au bout de 2 ans de recherche, nous n’avions toujours pas de lieu, jusqu’au moment où nous avons identifié le lieu de nos rêves aux portes de Pézenas. Il s’agissait d’un domaine viticole, accessible à pied depuis le centre ville ; mais malheureusement celui-ci était en vente. Nous avons décidé de nous challenger ; nous venions de recevoir une aide financière de l’ADEME. Mais après réflexion, je ne voulais plus acheter car j’avais pris conscience de la prise de risque. Puis à ce moment précis, j’ai reçu un appel pour me proposer une aide financière, qui nous a permis de passer le pas.

Je dirai qu’il faut toujours croire en sa vision et que rien n’est impossible.

Pourquoi avoir choisi d’adhérer à la FEI Occitanie ?

L’ancien maire de Pézenas, me parlait beaucoup de la fédération des entreprises d’insertion Occitanie ; j’en suis donc venu à découvrir l’association.

Êtes-vous présents sur les réseaux sociaux ? Lesquels ?

Oui nous sommes présents sur facebook et Instagram.

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