Printemps de l’inclusion - Les mesures phares de la fédération reprises par les candidats

Le 25 mars, la fédération des entreprises d’insertion a organisé le Printemps de l’inclusion. Lors de cette matinée, la fédération a présenté les cinq grandes mesures qu’elle porte pour l’élection présidentielle avant d’organiser un débat entre les représentants de quatre candidats (Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon). Un constat : les avis sont unanimes en faveur de l’inclusion mais concrètement quels engagements ?
Deux leviers incontournables : formation et commande publique
La fédération des entreprises d’insertion a ouvert la matinée en dressant le bilan des cinq dernières années. Si celles-ci ont été riches en avancées pour le secteur, il faut maintenant accélérer sur deux priorités : la formation et la commande publique inclusive. Or, ce sont ces deux sujets qui ont été plébiscités par les candidats.
Sur la commande publique, Florentin Letissier, représentant de Yannick Jadot, a insisté sur la formation des acheteurs publics et l’importance du sourcing pour que les acheteurs trouvent facilement dans leurs territoires les entreprises d’insertion qui peuvent répondre à leurs besoins. Stéphane Viry, représentant de Valérie Pécresse, a repris le slogan de la fédération : il est temps de passer aux actes, pour flécher une partie de 200 milliards d’euros des achats de la puissance publique vers les femmes et les hommes éloignés de l’emploi.
Sur la formation, Hadrien Toucel, représentant de Jean-Luc Mélenchon, dresse le même constat que la fédération sur le manque de moyens pour la formation des plus fragiles. Carole Grandjean, représentante d’Emmanuel Macron, a reconnu l’importance du sujet. Elle a ainsi déclaré être ouverte à l’intégration des entreprises d’insertion dans le champ de l’alternance afin de poursuivre la dynamique de l’apprentissage.
Ces deux propositions permettront de développer l’emploi au cœur des territoires et de répondre aux besoins de main d’œuvre, se félicite la fédération.
L’accueil des migrants : un devoir de dignité
La guerre en Ukraine a mis en lumière une autre proposition de la fédération : le droit à l’insertion professionnelle pour les personnes migrantes et réfugiées dès leur arrivée en France. Les entreprises d’insertion sont d’ailleurs mobilisées pour accueillir 10 000 Ukrainiennes et Ukrainiens dans les semaines à venir sur l’ensemble du territoire.
Luc de Gardelle, président de la fédération des entreprises d’insertion et dirigeant du groupe d’insertion Altaïr, a conclu cette matinée en saluant la mobilisation de tous au service des plus fragiles : “Nous devons maintenant passer des paroles aux actes, sur la formation et la commande publique. Ces deux leviers nous permettront de répondre aux défis de l’économie de demain, pour une France ouverte et inclusive”.
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